Frédéric Louvosso

Frédéric Louvosso

Economie durable: Congo Let's go!

 

Le Congo est un pays en développement, inclus dans l'Initiative pays pauvres très endettés (IPPTE).

L'économie congolaise repose principalement sur l'exploitation des hydrocarbures le long de la côte Atlantique ; cette activité représente environ 90 % des exportations du pays avec une production qui est de l'ordre de 240 000 barils par jour.

Le bois représente une part importante des exportations du Congo, dont la surface est couverte de forêts à près de 60 %, pour un total de 21 millions d'hectares. On peut distinguer deux grandes zones d'exploitation forestière, l'une dans le Sud du pays (massifs du Mayombe et du Chaillu), où l'on trouve notamment de l'okoumé et du limba, et l'autre tout à fait au Nord (sapellisipo), notamment autour de la ville de Pokola, centre des activités de la Congolaise industrielle des bois.

La plus grande partie de la production agricole (manioc, fruits et légumes) est consommée localement ; néanmoins, la Société agricole et de raffinage industriel du sucre (SARIS), implantée à Nkayi, dans la Bouenza, commercialise ses produits dans d'autres pays d'Afrique centrale. L'activité industrielle, peu développée, repose sur la production de biens principalement destinés à la consommation locale.

 

Dans le contexte international actuel, les puissances économiques actuelles orientent de plus en plus leurs activités vers le développement durable. Ainsi le Congo Brazzaville peut-il se placer dans ce contexte pour essayer de combler son retard ? En garantissant une vie meilleure à ces citoyens et donc le progrès social ?

 

D’après le rapport Brundtland, le développement durable est défini comme : « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Le processus vise à concilier l’écologique, l’économique et le social, en établissant une sorte de cercle “vertueux” entre ces trois piliers.

 

Le Congo devra t’il ainsi améliorer la condition de vie de ses populations en respectant l’environnement dans lequel ils se trouvent ?

Pour ma part, j’accorde beaucoup d’importance à la qualité de vie des populations, en effet on peut implanter des infrastructures et des entreprises qui peuvent créer de la croissance (PIB, PNB, IDH etc…), mais tant que cela ne se répercute pas sur la population, il n’y a pas un grand intérêt. C’est pourquoi je place toujours l’homme au centre de développement et non exclusivement des indicateurs macroéconomiques donner tendance du bien-être social dans un pays.  

 

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Le développement durable peut avoir plusieurs avantages pour le Congo :

  • Production de l’énergie « propre » : ce qui peut diminuer la pollution dans des grandes villes (Pointe-Noire et Brazzaville) qui augmente également le risque de maladies cardiovasculaires graves (p. ex., infarctus du myocarde) et le développement de maladies coronarienne
  • Integration rurale : dans plupart de nos villages il n’y a pas d’électricité ; la mise en place de panneaux solaire par exemple peut développer très rapidement l’économie locale et contribuer à diminuer l’exode rural.
  •  Sauvegarde de l’environnement :  toute la planète est concernée par le réchauffement climatique et le Congo n’est pas exempté. A Diosso par exemple en moins de 10ans le niveau de l’océan à ravager les côtes du village.
  • Agriculture biologique : la qualité nutritive des aliments respectant ce type de culture donne une meilleure santé que celles qui utilisent des pesticides pour soutenir la production

 

Pour garantir une économie qui tiennent compte de ces aspects, l’état devra reformer l’éducation nationale, sa politique agricole et industrielle .

 

 

1-EDUCATION

 

Pour soutenir un développement durable, nous allons avoir besoin de ressources compétentes et donc il faudra donc créer des programmes appropriés dans les lycées techniques, des cursus de techniciens supérieurs et créer une école d’ingénieurs.

Un centre de recherche devra être également mis en place pour développer le « know how » dans ce secteur et inventer les technologies qui rendront possible la « croissance verte ».

 

La formation des enseignants est également nécessaire c’est pourquoi dans un premier temps, il faudra travailler avec les partenaires du Congo qui seraient intéressés de nous accompagner dans cette nouvelle direction.

Ensuite il faudra aussi créer une école de formation de ces enseignants ou intégrer dans une structure existante (comme l’école de Mbounda par exemple) un département approprié.

 

 

2- AGRICULTURE

 

Les denrées alimentaires produites doivent respecter des exigences de sûreté alimentaire et de qualité. La gestion des territoires agricoles doit être maîtrisée et partagée. Cette agriculture doit privilégier l’autonomie des agriculteurs, les exploitations à taille humaine, la production pour une consommation locale.

 

Au Congo, nous ne sommes pas encore arrivés une agriculture intensive qui utilise massivement des engrais chimiques et des pesticides responsables de graves pollutions, et privilégie de grandes exploitations au détriment d'exploitations à taille humaine. Mais en même temps nous devons augmenter la production agricole afin de limiter les importations de denrées alimentaires. 

Ainsi je pense que nous devons, encourager la production locale en facilitant l’écoulement des produits de nos agriculteurs et les sensibiliser en même temps sur les techniques d’exploitation qui respectent l’environnement.

 

 

 

3-INDUSTRIE

 

L’industrie devra jouer un rôle important, en effet je pense qu’il va falloir produire les unités de production d’énergie ou aux autres outils pour soutenir ce développement. Je fais allusion aux panneaux solaires, éoliennes etc…

Pour les industries existantes, l’état devra les accompagner afin qu’elles mettent en place des modes de production plus respectueux de l’environnement.

 

Dans ce secteur, il sera question de travailler en partenariat avec les pays amis qui ont la technologie.

Les industries seront implantées dans chaque département du Congo pour permettre à chacun d’avoir une autonomie en ce qui concerne la production et favoriser l’emploi dans la localité.

 

 

CONCLUSION:  

L'état devra un jouer un rôle majeur si nous devons orienter nôtre économie vers l’écologie, cependant il devra également définir une politique pour encourager le secteur privé, qui peut aussi contribuer à améliorer les conditions de vie de toute l’humanité.

 

Frédéric Louvosso



15/05/2018
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